C’est amusant de voir l’évolution au fil des ans des sacs et cartables d’école (on passe du tout petit sac de maternelle pour le cahier de correspondance) au cartable des premières années de primaire et enfin au sac à dos (bien solide !) du CM.
Et bien sûr, le plus chouette, c’est de relever des défis au fur et à mesure que leurs goûts évoluent : trouver les bons tissus, reproduire les dessins (je commence à maîtriser les découpes du skaï :D)…
J’ai commencé à faire les sacs et cartables d’école depuis 2017, mon mari m’avait offert un chouette livre de couture de sacs et cartables. J’ai donc décidé de m’amuser un peu en faisant plaisir aux enfants !
J’ai commencé par suivre les modèles du livre, et au fil des ans, j’ai modifié ou ajouté des choses (par exemple, suite au COVID, les enfants devaient amener leur propre gourde à l’école, donc j’ai fait des poches sur le côté pour éviter de mettre les gourdes directement à côté des cahiers).
Les sacs de maternelle
Les cartables de primaire
Sac en bandoulière
Full discolsure : finalement, j’ai dû retransformer ce sac en bandoulière en cartable en enlevant l’anse et en cousant des bretelles, parce que le poids du sac était trop lourd et donc le format bandoulière pas du tout adapté à un enfant au primaire
Les sacs à dos de primaire
Et bonus pour ce dernier, j’ai même trouvé le tissu accordé !
Le sac de sport du collège
Ma méthode pour les motifs
Je commence par demander aux enfants ce qu’ils veulent comme thème, puis on trouve ensemble un dessins sur internet qui leur plaît (en privilégiant l’aplat parce que j’ai pas non plus des compétences illimitées), j’imprime puis je découpe les différentes parties du motif selon les couleurs.
Je reporte les différentes découpes sur le tissu (en général du skaï, parfois de la feutrine, parce que ce sont des matières qu’on peut coudre directement au point droit et qui ne vont pas s’effilocher) de chaque couleur correspondante.
Et… maintenant on passe à la partie rigolote : l’assemblage :/ !!! Et là, il faut trouver en soi tous les stocks de patience disponible ! Selon les dessins, je couds les pièces les unes par dessus les autres ou côte à côte. Je couds souvent “manuellement à la machine” : c’est-à-dire que pour bien avoir les deux fils (et donc la tenue) je couds à la machine mais je tourne la molette à la main (j’appuie jamais sur la pédale) parce que ce sont souvent des petites pièces, et il faut parfois tourner le tissu à chaque point (donc relever le pied de biche, pivoter et rebaisser) ! Bref, c’est loooooooong ! Mais franchement, quelle fierté ensuite quand le résultat est pas trop loin du dessin d’origine !